Pitch
Magnitogorsk, 1932. Des centaines de milliers d’ouvriers, de paysans et prisonniers convergent vers les plaines désertiques de l’Oural pour participer au plus grand projet industriel de son temps. Envoyés depuis Moscou par la Guépéou, la redoutée police d’État de l’Union soviétique, les personnages ont pour mission d’identifier les coupables de sabotages survenus sur le site. Au travers de leur enquête, ils sont confrontés à l’horreur humaine d’un chantier qui broie des vies pour transformer une nation paysanne en puissance industrielle de premier ordre. Un événement leur fera cependant découvrir que derrière certains incidents se cache une menace profondément enfouie dans les profondeurs du Mont Magnitnaïa.
Leur curiosité les emportera-t-elle trop profondément ou sacrifieront-ils leur soif de savoir au profit de leur survie ? D’ailleurs, le terrible quotidien des travailleurs en surface ne leur fera-t-il pas relativiser l’ampleur de cette menace ? Et ce rapport qu’ils doivent rendre à leur commanditaire… est-il bien sage d’y faire figurer leur incroyable découverte ou vaut-il mieux trouver un bouc-émissaire qui correspondra plus aux attentes de la Guépéou ?
Format
Magnitogorsk est un long scénario en trois actes. Le premier acte est une enquête traditionnelle où le surnaturel est peu présent, bien que certains indices soient disséminés pour semer le doute dans l’esprit des joueurs. Le second acte prend la forme d’une exploration souterraine, faisant basculer progressivement les personnages dans l’étrange et dans l’horreur. Enfin, le rythme s’accélère avec le troisième acte qui lance le groupe dans une course effrénée vers la surface pour échapper à une menace qu’ils auront eu la mauvaise idée de venir déranger. Dernier point d’orgue, l’épilogue leur demandera de faire un choix qui pourrait mettre à mal leur avenir, à moins qu’ils ne choisissent de sacrifier des innocents à leur place.